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2 mai 2023 2 02 /05 /mai /2023 19:26

 

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8 avril 2023 6 08 /04 /avril /2023 20:02

 

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27 mars 2023 1 27 /03 /mars /2023 19:30

 

Voici la première Ode du « Grand Canon » de Saint André de Crète (660-740), Hymnographe de la liturgie byzantine, Moine dans le Monastère attenant au Saint Sépulcre à Jérusalem dès l’âge de 15 ans qui fut Évêque de Gortyne en Crète. Le « Grand Canon pénitentiel » des neuf Odes bibliques de la liturgie grecque en 250 strophes, qui est le plus long et le plus connu, est lu pendant le Carême et permet d’adoucir l’âme la plus dure !

La prière du publicain "Dieu, aie pitié de moi pécheur" devient dans le canon de saint André de Crète, le rythme et le souffle du repentir dans le verset insistant : "Aie pitié de moi, aie pitié de moi."

Le Seigneur est mon secours,
ma protection, c'est lui qui m'a sauvé.
Il est mon Dieu et je veux le glorifier,
le Dieu de mon Père, et je l'exalterai,
car il s'est couvert de gloire.

R. Aie pitié de moi ô Dieu, aie pitié de moi.

Devant toi, je me prosterne, ô Jésus.
J'ai péché contre toi.
Pardonne-moi et rejette loin de moi
le joug de mes péchés
et donne-moi dans ta bonté
les larmes du repentir. R.

Ciel, écoute ma voix et je parlerai
pour chanter le Christ : 
ayant pris chair de la Vierge,
il est venu parmi nous. R.

Comme la Pécheresse je te crie :
J'ai péché, contre toi seul j'ai péché ;
comme la myrrhe autrefois,
reçois mes larmes,
Dieu Sauveur. R.

Regardez et voyez
c'est moi qui suis votre Dieu.
J'ai fait pleuvoir la manne,
jadis au désert pour mon peuple
j'ai fait sourdre l'eau du rocher,
par ma seule main et
la force de mon bras. R.

Voyez et comprenez :
c'est moi qui suis votre Dieu,
celui qui scrute les cœurs
et redresse les pensées,
qui manifeste les œuvres
et brûle les péchés,
et qui rend justice à l'orphelin,
au faible et au petit. R.

Sur la pierre inébranlable
de tes commandements,
ô Christ, affermis ton Église. R.

Ô Christ, je verse devant toi
les larmes de la Pécheresse :
dans ton amour, ô Sauveur,
prends pitié de moi. R.

Seigneur, affermis mon cœur
sur la pierre de tes commandements,
pour qu'il ne chancelle pas,
car tu es le seul Saint
et le seul Seigneur. R.

En toi est ma source de vie,
Triomphateur de la mort,
et de tout cœur je te crie avant la fin :
J'ai péché, pardonne-moi et sauve-moi. R.

Le Prophète, Seigneur,
apprenant ta venue,
fut saisi de stupeur,
car tu as voulu naître d'une Vierge
et te montrer parmi les hommes,
et il dit : J'ai entendu ta voix
et je suis rempli de crainte,
gloire à ta puissance, Seigneur. R.

Seigneur, tu opéras le salut
au milieu de la terre,
pour nous sauver ;
tu es monté sur la croix
pour ouvrir le Paradis ;
la création entière
et les nations rachetées
se prosternent devant toi. R.

La nuit, je veille devant toi,
Seigneur ami des hommes,
je t'en prie, illumine-moi,
conduis-moi sur la route
de tes commandements
et apprends-moi, Dieu Sauveur,
à faire ta volonté. R.

Dans la nuit s'est écoulée ma vie :
ce fut l'obscurité,
le profond chaos,
la nuit du péché ;
Sauveur, éclaire-moi,
pour que je devienne
un enfant de lumière. R.

J'ai crié de tout mon cœur
vers le Dieu de tendresse,
il écoute mon appel
du plus profond de l'Enfer,
et à la fosse il rachète ma vie. R.

Je t'offre en toute pureté,
Dieu Sauveur,
les larmes de mes yeux,
mes profonds gémissements
et le cri de mon cœur.
J'ai péché, pardonne-moi. R.

Nous avons commis le péché,
l'iniquité, l'injustice devant toi ;
nous n'avons pas gardé
ni mis en pratique
tes commandements :
ne nous rejette pas jusqu'à la fin,
Seigneur, Dieu de nos Pères. R.

Devant toi j'ai confessé,
ô mon Juge,
les secrets de mon cœur ;
vois ma peine et mon humiliation,
sois attentif à me juger
et fais-moi grâce en ta bonté,
Seigneur, Dieu de nos Pères. R.

Celui que tous les Anges glorifient,
devant qui tremblent
les Chérubins et les Séraphins,
que tout ce qui vit et respire
et toute la création le chante,
le bénisse et l'exalte
dans tous les siècles! R.

Sur ta tête je répands,
ô mon Sauveur,
le vase d'albâtre contenant
la myrrhe de mes pleurs :
comme la Pécheresse de jadis,
j'implore ta pitié ;
exauce ma prière
et donne-moi ton pardon. R.

Sans semence tu as conçu,
ineffable est ton enfantement,
ô Mère inépousée :
virginalement Dieu s'incarne
et renouvelle les lois de la nature ;
et selon la vraie foi,
ô Vierge Mère de Dieu,
d'âge en âge nous te magnifions. R.

Ô mon Juge qui me sondes et me connais,
comme tu viendras de nouveau avec
les Anges saints pour juger le monde entier,
de ton regard bienveillant regarde-moi
pour m'épargner et fais-moi grâce,
ô Jésus, bien que j'aie comblé
la mesure du péché.

Sainte Mère Marie, intercède pour nous.

Je suis assailli par la tempête de mes péchés :
ô Mère, viens à mon secours
et conduis-moi jusqu'au port,
sur le chemin qui me ramène vers Dieu.

Saint André de Crète, intercède pour nous.

Pasteur de Crète, saint André,
ô Père trois fois heureux,
intercède sans répit pour les chantres
de ton nom, afin que soient délivrés
de l'affliction et du péché
ceux qui vénèrent
ta mémoire sans fin.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit!

Consubstantielle Trinité,
nous chantons l'unité de tes personnes,
glorifiant le Père et magnifiant le Fils,
nous prosternant devant l'Esprit,
Dieu unique en vérité, 
unique et triple vie, 
éternelle royauté.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

Nous te chantons, nous te bénissons,
devant toi nous nous prosternons,
ô Mère de Dieu, car tu as enfanté 
l'Un de la sainte Trinité,
ton Fils et ton Dieu,
entrouvrant pour nous
le ciel sur la terre.

Sans semence tu as conçu…

Pour l'image: DUCCIO DI BUONINSEGNA, LA DESCENTE DE CROIX, REVERS DE LA MAESTÀ, VERS 1308-1311 
La descente de Croix -
Cette scène vient juste après la Crucifixion dans les évangiles. Le Christ est mort sur la croix.

Il y est descendu par Joseph d’Arimathie et Nicodème : le premier est celui qui soutient le corps du Christ, le deuxième est celui qui décroche les pieds du Christ, à l’aide d’une pince pour déloger les clous.

Cinq femmes sont présentes ; par leur émotion, elles donnent une intensité dramatique à la scène. On retrouve à nouveau la figure de saint Jean et de la Vierge.

Tous deux semblent aider Joseph d’Arimathie à soutenir le corps : Marie est tout près du visage de son Fils, et Jean soutient le corps au niveau du buste.

Dans cette scène comme dans la précédente, on comprend l’importance de la figure de Jean : il est le seul apôtre présent aux côtés de Marie dans ces moments de douleur extrême. Il a choisi de rester, quand tant d’autres se sont éloignés.

A la façon dont il soutient fermement le corps de Jésus, on pressent combien le poids de ce qu’Il représente est difficile à porter.
Laura Hamant

 Chanté par la Communauté de la Théophanie -

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