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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 22:52

Le visage de l'homme
c'est ce par quoi l'invisible en lui est visible
et en commerce avec nous


(Emmanuel Lévinas-Difficile liberté)
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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 22:26
Saint François dit :
« Le Seigneur m’a fait voir que la plus haute activité de l’homme et sa maturité ne consistent pas dans la poursuite d’une idée, si élevée et si sainte soit-elle, mais dans l’acceptation humble et joyeuse de ce qui est, de tout ce qui est.
L’homme qui suit son idée reste enfermé en lui-même.
Il ne communie pas vraiment aux êtres.
Il ne fait jamais connaissance avec l’univers.
Il lui manque le silence, la profondeur et la paix.
La profondeur d’un homme est dans sa puissance d’accueil.
La plupart des hommes demeurent isolés en eux-mêmes, malgré toutes les apparences.
Ils sont pareils à des insectes qui ne parviennent pas à se dépouiller de leur coque.
Ils s’agitent désespérément à l’intérieur de leurs limites.
Au bout du compte, ils se retrouvent comme au départ.
Ils croient avoir changé quelque chose, mais ils meurent sans avoir vu le jour.
Ils ne se sont jamais éveillés à la réalité.
Ils ont vécu en rêve ».



(Eloi Leclerc « Sagesse d’un pauvre », p 135)

cité dans la Lettre de Béthanie février 2009 http://www.centre-bethanie.org/lettre_56.htm
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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 23:57
« Moi, je soutiens que le seul but de la science consiste à soulager les peines de l'existence humaine. Quand les Hommes de science, intimidés par les Hommes de pouvoir égoïstes, se contentent d'amasser le savoir pour le savoir, la science peut s'en trouver mutilée, et vos nouvelles machines ne pourraient signifier que des tourments nouveaux. Vous découvrirez peut-être avec le temps tout ce qu'on peut découvrir, et votre progrès cependant ne sera qu'une progression qui vous éloignera de l'humanité. L'abîme entre elle et vous pourrait un jour devenir si grand qu'à votre cri de joie devant quelque nouvelle conquête pourrait répondre un cri d'horreur universel » .

Brecht « la vie de Galilée » (L'Arche Éd).
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