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22 juillet 2019 1 22 /07 /juillet /2019 22:55
Découvrir le nouveau testament en deux heures

Dans un langage clair et accessible, ce livre offre une initiation très complète et accompagnante au Nouveau Testament.

Le plan s'articule autour de grandes questions qu'un lecteur débutant peut se poser en abordant le texte biblique :

Que sait-on de l'existence de Jésus ?

Quel était le cadre géographique et politique de sa vie ?

Quel était son lien avec la religion d'Israël ?

Quelles furent les étapes de sa vie publique ?

Comment sont nées les premières communautés chrétiennes ?

Que furent les voyages missionnaires de saint Paul ?

Comment sont nés les quatre évangiles et quelles sont leurs spécificités ?

Quel rôle joue l'Ancien Testament pour le Nouveau ?

Agrémenté de nombreux encadrés thématiques et de cartes, complété par un lexique de soixante entrées, ce guide peut se dévorer d'une seule traite ou se lire par petites touches.

Extraits à feuilleter

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21 juillet 2019 7 21 /07 /juillet /2019 22:55
Apprenons de Jésus

Jésus va de l’avant, il nous précède, il ouvre le chemin et nous invite à le suivre.

Il nous invite à surmonter progressivement nos préjugés, nos résistances au changement des autres, voire de nous-mêmes.

Il nous défie jour après jour par la question: crois-tu?

Crois-tu qu’il est possible qu’un percepteur d’impôts devienne serviteur?

Crois-tu qu’il est possible qu’un traître devienne un ami?

Crois-tu qu’il est possible que le fils d’un charpentier soit le Fils de Dieu?

Son regard transforme nos regards, son cœur transforme notre cœur.

Dieu est le Père qui cherche le salut de tous ses enfants.

Laissons-nous regarder par le Seigneur dans la prière, dans l’Eucharistie, dans la confession, dans nos frères surtout ceux qui se sentent abandonnés, les plus esseulés.

Et apprenons à regarder comme lui nous regarde.

Partageons sa tendresse et sa miséricorde avec les malades, les prisonniers, les personnes âgées ou les familles en difficulté.

Sans cesse nous sommes appelés à apprendre de Jésus; il regarde toujours le plus authentique qui subsiste dans chaque personne, qui est précisément l’image de son Père.

Extrait de l' Homélie du Pape François
le 21 septembre 2015

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20 juillet 2019 6 20 /07 /juillet /2019 22:55
Sur la piste du diable

Dans une fresque savante, le médiéviste allemand Kurt Flasch retrace le grand récit de la pensée du diable : sa construction, son influence, puis son déclin avec la modernité.

Le Diable dans la pensée européenne

de Kurt Flasch

Traduit de l’allemand par Inigo Atucha

Vrin, 384 p., 23,50 €

C’est un sujet diablement difficile que Kurt Flasch, éminent médiéviste allemand, a véritablement pris par les cornes. À l’issue d’une longue carrière, le professeur émérite à la Ruhr-Universität Bochum, aujourd’hui âgé de 89 ans, a choisi de s’attaquer au portrait du diable, figure essentielle mais protéiforme, dont la pensée a été déterminante en Europe.

« Qui veut connaître l’Europe doit prendre en considération Dieu et le Diable, sans les séparer l’un de l’autre », affirme-t-il dès l’ouverture, soulignant que ce dernier « possède toute une histoire culturelle, religieuse et politique, un apogée puis un déclin ». « Il est un phénomène social, marqué par son temps, pas un archétype atemporel », insiste-t-il.

Le grand apport de son ouvrage, savant mais au style vif, est de souligner combien le diable n’a pas toujours eu les mêmes traits. De l’héritage oriental recueilli par la Bible jusqu’au Moyen Âge, sa conceptualisation procède par étapes et tâtonnements, au fil d’un effort spéculatif soutenu.

Dans le récit de la Genèse, rappelle Kurt Flasch, le serpent n’est au départ aucunement associé au diable. Dans le Livre de Job, celui-ci fait figure « de petit fonctionnaire de la cour céleste », mais au Ier siècle après Jésus-Christ, il est déjà devenu une «quasi-divinité ».

Augustin, au tournant du IVe et du Ve siècle, joue un rôle essentiel dans l’évolution de la doctrine chrétienne, opposant la Cité de Dieu et la Cité du diable avec un dualisme non négligeable. « (Augustin) interprète la rédemption par le Christ comme le rachat de ceux sur qui le Diable a jeté son dévolu, analyse le médiéviste. (…) Sa rhétorique crée une atmosphère de domination du Diable puissante et orientée vers les questions sexuelles. »

Au XIIIe siècle, le diable évolue encore et se dématérialise. Alors qu’Origène, Ambroise et Augustin le considéraient comme un être matériel « composé d’air », il devient un pur esprit, notamment sous la plume de Thomas d’Aquin. Cette mutation aura pour effet « d’anoblir le Diable et les démons, en les situant plus haut que les hommes », dans l’échelle de l’Univers.

Si les débats médiévaux sur le diable ont leur part d’abstraction, leur impact concret sur la vie des hommes et des femmes fut de premier ordre. « Le Diable est (…) au service d’objectifs très différents, souligne Kurt Flasch.

Il permet l’instauration d’une cohésion collective et contribue à stigmatiser des adversaires réels ou supposés. Il rend dociles ceux auxquels un notable ou une institution a promis, de façon convaincante, de les sauver de sa domination. Il entraîne des révolutions, lorsque la rumeur rapporte qu’un seigneur est un serviteur de Satan. »

La chasse aux sorcières qui se développe en Europe – non pas durant le Moyen Âge comme on le croit souvent, mais à partir du XVe siècle et surtout au XVIe siècle – en est un exemple paroxystique. L’instrumentalisation de la figure maléfique permet à certains hommes d’asseoir leur domination sur d’autres (essentiellement des femmes), accusés d’être possédés.

La pensée devient alors proprement diabolique, oserait-on dire, puisque c’est le système mental des inquisiteurs, qui leur interdit toute indulgence envers les accusé(e)s et toute possibilité de pardon.

Cette inflation du diable eut cependant des contre-feux, y compris au sein de la communauté chrétienne. Kurt Flasch souligne l’existence de directeurs spirituels et de prédicateurs, soucieux de rappeler au peuple que les démons « n’existaient pas ou qu’en tous les cas, ils ne pouvaient affliger aucun dommage ».

Un courant théologique, certes en mineur, s’inquiéta du dualisme que la pensée du diable instaurait dans le christianisme, entrant potentiellement en contradiction avec des doctrines majeures comme la bonté de Dieu et l’universalité du salut. On peut y rattacher les noms de Jean Scot Érigène (IXe siècle) et celui du protestant Balthasar Bekker (1634-1698), qui luttèrent avec ardeur contre la peur du diable.

Il faudra attendre la modernité pour que la figure diabolique soit progressivement déconstruite. Au XVIIe siècle timidement, puis aux XVIII et XIXes siècles, les progrès des sciences, de la médecine, de l’exégèse historico-critique sont autant de coups de boutoirs contre le diable.

Avec des hésitations, des allers et retours, le scepticisme s’installe : les causes maléfiques deviennent naturelles, les pouvoirs du diable se contractent. La querelle sur le diable paraît peu à peu impossible à trancher, et pour finir inutile.

Arrivé au terme de cet ouvrage très instructif, le lecteur pourra en revanche laisser de côté le jugement personnel que son auteur formule en conclusion, sur le lien supposé indissociable entre Dieu et Diable. « Le christianisme peut-il survivre à l’abolition du Diable ?

Un christianisme sans Satan se laisse-t-il reconstruire ? La réponse est facile : non. Il cesserait d’être la religion de la Rédemption », s’aventure à pronostiquer Kurt Flasch, en sortant de son rôle d’historien.

«Le christianisme privé de Diable semblait devenir plus libre, sans contraintes, plus optimiste, mais il était aussi devenu pauvre en contenu et bien pâle», juge-t-il au sujet de l’évolution de la théologie moderne. Pas sûr que le chrétien du XXIe siècle ne puisse pas préférer cette pâleur diaphane aux rougeurs de l’enfer…

Élodie Maurot

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