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27 juin 2023 2 27 /06 /juin /2023 19:30
Saint Joseph, le plus grand des pères

N'est-ce pas là le fils de cet ouvrier, disaient les Juifs à propos de Jésus ?

Oui, répond saint Pierre Chrysologue, c'est le fils d'un ouvrier, mais de quel ouvrier ?

De celui qui a bâti le monde, non avec le marteau, mais par un ordre de sa volonté ; qui a combiné les éléments, non par un effet de génie, mais par un simple commandement ; qui a illuminé le soleil, non avec un feu terrestre, mais par une chaleur supérieure ; d'un ouvrier, en un mot, dont la parole a tout créé de rien. Vous avez raison, saint Docteur ; car Jésus est en effet le Fils du grand Ouvrier qui a fabriqué l'univers.

Mais permettez que, pour la gloire de Joseph, on dise aussi qu'il est le fils de ce pauvre artisan, qui dans son petit atelier manie la scie et le rabot : et, puisque la sainte Vierge elle-même donne à Joseph ce beau titre de père de Jésus... dites donc aussi qu'il est le fils de cet humble Charpentier, et qu'en cette qualité il lui est soumis, et qu'il est le compagnon de ses travaux.

Oh ! quelle merveille, rien que d'y penser !

Jésus aida cet artisan à travailler le bois, comme il aida le Créateur à fabriquer le monde.

O merveilleuse dignité de Joseph ! s'écrie Gerson. Sublime grandeur, qui nous fait apparaître Joseph comme l'émule de Dieu lui-même !

Un pauvre charpentier travaillant son bois, l'émule de celui qui a créé le monde !

Que voulez-vous de plus pour proclamer Joseph le plus grand de tous les hommes, comme père, si Dieu lui-même ne peut faire un père plus grand que celui qui a un Dieu pour fils.

Il y a trois choses, dit le docteur Angélique, qui sont si grandes que Dieu ne peut en faire de plus grandes, à savoir : l'humanité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, cause de son union hypostatique avec le Verbe ; la gloire des élus, dans son genre, à cause de son objet principal, qui est l'essence infinie de Dieu ; et la Mère incomparable de Dieu, dont il a été dit : « Majorem quam Matrem Dei non potest facere Deus : Dieu ne peut honorer davantage une personne que de la constituer sa propre Mère ».

Vous pouvez ajouter, à la gloire de Joseph, que Dieu ne peut faire un père plus grand que celui qui a Dieu pour fils

Saint Léonard de Port-Maurice

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30 mai 2023 2 30 /05 /mai /2023 19:29
Saint Léonard (Lénard) d'Andouillé-Neuville et Saint Léonard de Noblat
Saint Léonard (Lénard) d'Andouillé-Neuville et Saint Léonard de Noblat
Saint Léonard (Lénard) d'Andouillé-Neuville et Saint Léonard de Noblat
Saint Léonard (Lénard) d'Andouillé-Neuville et Saint Léonard de Noblat
Saint Léonard (Lénard) d'Andouillé-Neuville et Saint Léonard de Noblat

Dans le vieux débat sur la christianisation des cultes antiques, de nombreuses études menées depuis une trentaine d'années ont souligné à quel point, loin de s'effacer, les croyances ct les savoirs des sociétés préchrétiennes ont perduré.

Le cas de saint Léonard (ou Lénard) est remarquable.

A la chapelle Saint-Léonard au Pertre, la chaîne du saint est fixée dans le mur et peut aider les enfants à marcher.

Quant au « tombeau de saint Léonard », c'est une véritable chapelle sauvage sans murs ni clocher dans le bois de Borne à Andouillé-Neuville.

Paul Sébillot a recueilli la légende de ce saint étrange à la fin du siècle : « Lénard était un bandit de la pire espèce, ne vivant que de vols, de pillages, tuant par plaisir, et étant la terreur de la contrée.

Les rouliers n'osaient s'aventurer sur la grande lande entre Sens et Andouillé que lorsqu'ils étaient assez nombreux pour tenir tête au brigand qui ne quittait pas ces parages.

Un jour Lénard avisa un arbre et cueillit un de ses fruits ; c'était une poire sauvage appelée dans le pays poire d'étranglard, tellement âcre que Lénard, après l'avoir goûtée, la jeta vivement loin de lui.

Le hasard voulut qu'elle tombât sur un petit arbuste, où quelques mois plus tard, le voleur, en passant par le même endroit, la retrouva ; par curiosité il la prit, et charmé de la belle couleur qu'elle avait revêtue, la porta à ses lèvres.

La poire amère qu'il avait dédaignée était devenue d'une saveur exquise.

Frappé de ce fait, Lénard devint pensif, il eut honte de sa conduite, et pris d'un repentir soudain il s'écria : "Tout s'amende ici-bas ; il n'y a que moi qui suis de plus en plus criminel.

Eh bien ! Je changerai" et Lénard le criminel deviendra désormais Lénard l'honnête homme.

Il en était là de ses réflexions, lorsqu'il entendit les cris d'un roulier, essayant de retirer son attelage d'une des nombreuses ornières qui remplissaient le chemin.

Lénard vola au secours du charretier qui, trompé par sa mauvaise réputation, et croyant avoir à défendre sa vie, courut sur le brigand et l'assomma d'un coup de garrot.

Avant d'expirer, Lénard fit part au roulier de l'intention qu'il avait eue de réformer sa vie » à la suite de quoi on l'enterra dans la lande où il était mort et sa tombe devint un lieu de dévotion.

L’imagination populaire se chargea de sanctifier Lénard, et son tombeau fut construit en 1867, malgré la réprobation du clergé de la paroisse.

Aujourd'hui encore le site est rempli des signes d'une croyance dans les pouvoirs de ce personnage dont on sent qu'il a tout d'une étrange légende et rien d'un saint catholique et romain.

L'allée qui mène à la tombe comme ses abords sont mieux fleuris que bien des cimetières et le bric-à-brac des objets qu'on y trouve plutôt surprenants, de la boîte à gâteaux à la statuette, de la paire de gants à la peluche.

En fait, l'étonnante répartition des chapelles, statues et lieux consacrés à saint Léonard offre un exemple frappant du « recyclage du sacré » pratiqué au fil des siècles.

Ainsi, la tombe est au centre d'une constellation très régulière qui dessine l'ancien territoire de la tribu gauloise des Riedones.

Mieux, des éléments de la légende comme le rôle des chaînes accumulent les indices permettant de deviner le glissement subtil du dieu gaulois Ogmios au personnage de saint Léonard.

Saint Léonard (Lénard) d'Andouillé-Neuville et Saint Léonard de Noblat

Un autre saint Léonard 

Ermite au diocèse de Limoges, son culte se répandit en particulier dans les pays anglo-saxons et en Ile-de-France car son sanctuaire était sur le chemin des pèlerinages de saint Jacques de Compostelle.

Les échoppes se multiplièrent comme les auberges.

Il en naquit une petite ville: Saint Léonard de Noblat - 87400.

Le Moyen Age éprouva le besoin de lui donner quelques détails pour lui 'faire une vie': il aurait été filleul de Clovis et saint Remi en fit un clerc de l'Église.

Il aurait aidé par sa prière la reine d'Aquitaine lors de la naissance difficile de son petit prince et ce serait la raison de la création de ce monastère.

Saint Léonard, issu d'une famille noble franque, quitte la cour et vient s'établir finalement en Limousin dans une forêt qui domine la rive droite de la Vienne.

Il y fait construire une chapelle, s'entoure de prisonniers qui défrichent la forêt, commencent à cultiver.

Un village naît et de nombreux pèlerins viennent s'installer.

"D'après la tradition, Saint Léonard doit son nom à un ermite du VIe siècle, disciple de Saint Rémi, évêque de Reims et contemporain du roi Clovis.

Saint Léonard est le protecteur de la Cité où ses restes reposent, le libérateur des captifs de toutes guerres et de toutes oppressions, l'ami des faibles avides de justice et de dignité, le soutien des malades, des isolés, des abandonnés, le protecteur des mères dans l'attente de l'enfant qui va naître.

C'est à lui qu'on confie en certains pays, les animaux (chevaux, bœufs...).

Mais il est surtout intercesseur auprès de Dieu, de tous les hommes qui veulent se libérer de l'égoïsme et de l'orgueil." (Paroisse Saint Léonard en Limousin - diocèse de Limoges)

À Noblat dans le Limousin, saint Léonard, ermite.

Martyrologe romain

Le tombeau de saint Léonard se trouve dans la très grande collégiale romane de Saint-Léonard de Noblat en Haute-Vienne, près de Limoges.

Ce haut-lieu de pèlerinage était une des principales étapes sur la route de Compostelle.

Les chaînes accrochées au mur celles d'un des nombreux prisonniers qu'il a libérés avec son argent, et installés autour de son ermitage, occupés à défricher la forêt ; c'est l'origine de la ville de Saint-Léonard de Noblat.

Il est le saint patron des prisonniers, et aussi des femmes enceintes ou désirant un enfant, et encore des chevaux. Il est le saint qui a le plus de lieux-dits et de lieux de culte dans toute l'Europe et au-delà.

La tombe de saint Léonard est célèbre aussi parce que cette ville fait partie des 21 localités qui célèbrent tous les 7 ans depuis le Xe siècle les Ostensions septennales limousines, de grandes processions historiques qui ont été inscrites en 2013 au Patrimoine de l'Humanité.

Elles ont lieu de mars à novembre, en présence de milliers de pèlerins et spectateurs.

(Commentaire de Marie Gabrielle une lectrice du blog)

La Chapelle de Saint Léonard a pour origine une légende. Un charretier du Pertre, passant en ce lieu vers la fin du XVIème siècle, promit de se convertir s’il réussissait à sortir son attelage du bourbier dans lequel il était enfoncé. Sa prière fut exaucée, mais il fut étranglé peu de temps après, avec la chaîne de sa charrette.

Les habitants du Pays élevèrent une chapelle et fixèrent au mur, comme une relique, la chaîne qui avait été l’instrument de son supplice; on y plaça une statue en bois le représentant.

La chapelle était, sous l’ancien régime, un lieu de pèlerinage très fréquenté. On y amène des enfants qui « tardent à marcher » et on leur passe la chaîne autour du corps ; les fiancés s’y rendaient aussi pour conjurer les artifices du démon qui prenait la forme d’un animal appelé la Bête de Brielles.

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21 mai 2023 7 21 /05 /mai /2023 19:32

 

«Jeunes, n’ayez pas peur d’être des saints! Volez à haute altitude!» Cet appel lancé par le bienheureux Jean-Paul II en août 1989, aux Journées Mondiales de la Jeunesse de Saint-Jacques-de-Compostelle, retentissait dans le cœur de Chiara, une jeune italienne de dix-huit ans.

De sa chambre de malade, elle suivait l’événement à la télévision et offrait ses souffrances pour les jeunes.

Vingt et un an plus tard, le 3 octobre 2010, depuis la Sicile, le pape Benoît XVI la leur donnait en exemple: «Samedi dernier, à Rome, a été béatifiée Chiara Badano… qui, à cause d’une maladie incurable, est morte en 1990.

Dix-neuf années pleines de vie, d’amour et de foi.

Deux ans, les derniers, pleins de douleur aussi, mais toujours dans l’amour et la lumière, une lumière qui irradiait autour d’elle et qui venait de l’intérieur, de son cœur plein de Dieu!

Comment est-ce possible?

Comment une jeune fille de 17-18 ans peut-elle vivre une telle souffrance, humainement sans espoir, en répandant l’amour, la paix, la sérénité, la foi?»

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