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12 février 2024 1 12 /02 /février /2024 20:30
L’histoire oubliée de la Russie en Alaska

Souvent oubliée, la présence russe en Alaska a laissé une empreinte durable sur le territoire et son influence est encore visible aujourd’hui.

De l’acquisition initiale de l’Alaska par la Russie à son passage sous contrôle américain, nous découvrirons les événements clés et les conséquences qui ont marqué cette partie de l’histoire.

Origine de la présence russe en Alaska

Au XVIIIe siècle, l’Empire russe a établi une série de colonies en Alaska dans le cadre de son expansion vers l’est.

En 1784, l’explorateur russe Grigory Shelikhov a fondé le premier établissement permanent, Fort Saint Michael, sur l’île de Kodiak.

Alors que les commerçants et les chasseurs russes s’aventuraient à l’intérieur du territoire, ils ont commencé à établir des comptoirs commerciaux et à interagir avec les communautés autochtones locales.

La vente de l’Alaska aux États-Unis

En 1867, la Russie, sous la direction du tsar Alexandre II, a vendu l’Alaska aux États-Unis dans ce qui est devenu connu sous le nom d’achat de l’Alaska.

La transaction a été conclue pour un montant de 7,2 millions de dollars.

Cette vente a été largement critiquée tant aux États-Unis qu’en Russie, mais elle est reconnue avec le temps comme l’une des acquisitions territoriales les plus rentables de l’histoire.

L’influence russe sur la culture de l’Alaska

Bien que la Russie n'ait gouverné l’Alaska que pendant un peu plus de 100 ans, son influence a laissé une marque durable sur la culture et l’histoire de la région.

De nombreux noms et toponymes en Alaska ont des racines russes, et l’héritage russe est visible dans l’architecture, le folklore et les traditions des communautés locales.

De plus, l’Église orthodoxe russe continue de jouer un rôle important dans la vie religieuse de nombreux habitants de l’Alaska.

Foire aux questions (FAQ) sur la présence russe en Alaska

La Russie a principalement vendu l’Alaska aux États-Unis pour des raisons économiques.

L’éloignement du territoire, son accès difficile et le manque de ressources pour le développer ont été des facteurs clés dans la décision de la Russie.

De plus, le gouvernement russe considérait la vente comme un moyen d’éloigner le territoire de concurrents potentiels, tels que la Grande-Bretagne.

Quel a été l’impact de l’achat de l’Alaska sur l’histoire des États-Unis ?

L’achat de l’Alaska a eu un impact significatif sur l’histoire des États-Unis.

L’acquisition de ce vaste territoire a permis l’exploration et l’exploitation des ressources naturelles, telles que le pétrole et l’or, et a également protégé les intérêts stratégiques des États-Unis dans l’Arctique.

De plus, la présence russe précédente en Alaska a influencé la culture de la région et continue d’en faire partie intégrante.

Quelles sont quelques traces russes qui peuvent être trouvées en Alaska aujourd’hui ?

Certaines traces russes qui peuvent être trouvées en Alaska comprennent des noms de lieux, tels que la ville de Sitka (anciennement Novo-Arkhangelsk), la cathédrale orthodoxe russe de Saint-Michel à Sitka et le fort Saint-Nicolas sur l’île de Kodiak.

Les influences russes se retrouvent également dans la gastronomie, l’art et les traditions culturelles de la région.

LES ORTHODOXES DE L'ALASKA: L'HISTOIRE DES MISSIONS RUSSES

L'Amérique peut être atteinte en traversant l'Atlantique, mais plus facilement encore en traversant le Détroit de Béring. Tout naturellement, dans la foulée de son expansion vers l'Est, la Russie finit par atteindre l'Alaska.

Dès 1784, des comptoirs russes permanents furent établis en Alaska. De 1799 à 1867, l'Alaska fut administré par une compagnie russo-américaine, avant d'être cédé aux Etats-Unis d'Amérique.

En fait, les premiers aventuriers russes avaient déjà atteint l'Alaska avant 1784: quelques trappeurs russes parcouraient ces territoires.

Bien que privés de tout clergé et peu instruits religieusement, ils se considéraient comme orthodoxes et baptisèrent les épouses indigènes qu'ils prenaient et les enfants qu'ils en avaient - non sans exploiter d'ailleurs quelque peu leurs "convertis"!

Mais cela valut, des années plus tard, aux premiers missionnaires russes de rencontrer des Amérindiens se déclarant déjà chrétiens.

A la suite des démarches insistantes d'un négociant qui tenait à une présence orthodoxe russe en Alaska, Catherine II et le Saint Synode de l'Eglise russe donnèrent leur approbation.

Ainsi arrivèrent huit moines sur l'île de Kodiak, au large de l'Alaska, le 2 octobre 1794.

Une église dédiée à la Résurrection du Christ y fut construite la même année.

Comme toutes les épopées missionnaires, celle-ci connut ses épisodes dramatiques.

Envoyé sur le continent, l'un des moines ne revint jamais, probablement tué par ceux auxquels il voulait apporter l'Evangile.

En 1798, alors qu'il y avait déjà des milliers de convertis, l'un des membres du groupe fut envoyé à Irkoutsk pour y être consacré évêque - ce qui fut fait, mais il périt dans un naufrage sur le chemin du retour.

Bien que trouvant des âmes réceptives, la mission connut de nombreux obstacles durant des années, à commencer par le manque de clergé (les volontaires ne se pressaient pas au portillon!) et par l'attitude pas toujours favorable des commerçants russes, qui donnaient parfois une piètre image du christianisme.

Parmi ces premiers missionnaires se trouvait une figure attachante et dont le rayonnement se poursuit aujourd'hui: un moine nommé Germain (1756-1837), canonisé en 1970 par l'Eglise orthodoxe en Amérique sous le nom de Saint Germain de l'Alaska.

Homme d'une grande bonté, il pratiquait un monachisme rigoureux, dormant sur un banc de bois, avec une brique pour oreiller.

Il construisit un ermitage sur une île aléoutienne, mais en prêtant en même temps attention aux populations indiennes: il se dévoua sans compter pour les enfants indigènes, notamment lors d'épidémies.

Cet homme qui, par humilité, refusa toujours de devenir prêtre, gagna l'affection des Aléoutes, prenant leur défense face aux abus dont ils étaient l'objet, au point que certains commerçants russes tentèrent même de le faire expulser.

Cela fait plus de deux siècles déjà que l'Eglise orthodoxe est implantée en Alaska, où l'on peut dire qu'elle représente véritablement le christianisme indigène.

A sa mort, une tempête empêcha des personnes venues de l'extérieur d'atteindre l'île: selon les instructions laissées par le moine Germain, ses fidèles aléoutes l'enterrèrent, sans prêtre.

Sa figure tomba dans l'oubli, avant d'être redécouverte des années plus tard. On trouve aujourd'hui son icône dans de nombreuses églises orthodoxes, en particulier aux Etats-Unis.

Chapelle des saints Serge (en) et Germain de Valaam. Chapelle édifiée en 1868 sur le site de la sépulture de Germain, à proximité immédiate de son ermitage.

Le rude Alaska attirait des hommes de forte trempe - et l'un devint le véritable organisateur du christianisme orthodoxe dans cette région.

Il s'appelait Innocent Veniaminov et allait devenir par la suite métropolite de Moscou, dix ans avant sa mort, en 1868.

A son arrivée en Alaska en 1824, il s'installa sur l'île d'Unalaska.

Presque tous les habitants de cette île avaient été baptisés en 1795, mais laissés en grande partie à eux-mêmes par la suite, faute de clergé.

Il construisit une église, apprit l'aléoute, créa un alphabet pour le transcrire et prépara même le terrain pour l'ordination de prêtres indigènes, ce qui était assez audacieux.

En 1834, Innocent fut transféré sur l'île de Sitka, centre des colonies, où il apprit le tlingit et créa également un alphabet, en utilisant des caractères cyrilliques.

Les Tlingits se montraient plus réticents à se convertir, d'autant plus qu'ils avaient vu de près les colons russes!

Innocent fut consacré évêque en 1840, lors d'un voyage en Russie.

Il exerça un apostolat inlassable, construisant églises et écoles, multipliant les missions et encourageant les missionnaires à utiliser les mêmes méthodes que lui.

En 1850, il y avait dans les territoires russes de l'Amérique du Nord 9 églises, 35 chapelles et 15.000 fidèles, desservis par 32 prêtres.

Innocent poursuivit ensuite son labeur épiscopal sur le continent asiatique, chez les Yakoutes du Kamatchatka.

Il a été canonisé en 1977.

De façon presque prophétique, il vit dans l'achat de l'Alaska par les Etats-Unis une voie de la Providence pour diffuser la foi orthodoxe sur le continent nord-américain: il suggéra de déplacer alors le siège du diocèse à San Francisco, avec un évêque sachant parler l'anglais.

Depuis cette époque, bien sûr, l'Eglise orthodoxe s'est fermement implantée aux Etats-Unis, mais avant tout par l'immigration en provenance de pays orthodoxes.

Mais l'intégration dans les Etats-Unis valut aux orthodoxes indigènes de l'Alaska de nombreux problèmes.

Pour beaucoup de représentants des nouvelles autorités, "assimiler" les Indiens signifiait les détourner de leur héritage orthodoxe, qui était devenue quasiment indissociable de leur identité.

La foi orthodoxe ne correspondait pas au christianisme tel que le comprenaient les fonctionnaires américains!

De plus, en 1942, les îles Aléoutiennes furent envahies par les Japonais: cet épisode est peu connu, mais trois îles de cette zone furent la seule partie du territoire nord-américain occupée pendant la 2e guerre mondiale.

Certains indigènes orthodoxes furent emmenés au Japon comme prisonniers de guerre; d'autres virent leurs maisons détruites par les forces américaines pour éviter de les voir tomber aux mains des Japonais et furent déportés dans le Sud de l'Alaska, où ils vécurent dans des conditions très précaires.

De nombreux Aléoutes périrent - au Japon aussi bien qu'aux Etats-Unis - non pas dans des combats, mais en raison des pitoyables conditions d'existence qui leur étaient imposées de part et d'autre.

25 d'entre eux servirent cependant dans les forces armées américaines.

Après la guerre, ils retrouvèrent leurs villages dévastés (en partie par les troupes américaines elles-mêmes - ils ne retrouvèrent ni leurs icônes ni leurs bateaux).

Certains ne furent même pas autorisés à rebâtir leurs villages.

Ce ne fut qu'en 1988 (!) qu'ils finirent par recevoir du Président et du Congrès des Etats-Unis des excuses officielles pour le traitement qui leur avait été infligé et des compensations financières.

Les orthodoxes de l'Alaska ont donc connu de nombreux problèmes, qui ne sont pas encore tous résolus.

Les efforts bien intentionnés d'aide sociale développés en Alaska à partir des années 1960 ont également causé des dégâts involontaires, comme dans de nombreuses autres communautés indigènes, avec l'alcoolisme, la violence et les actes de désespoir qu'engendrent ces situations (neuf suicides dans le Diocèse d'Alaska de l'Eglise orthodoxe d'Amérique durant le seul mois de février 2001...).

Pourtant, malgré ces difficultés, la foi orthodoxe reste bien vivante en Alaska.

Le diocèse compte plus de 80 églises, desservies par 25 prêtres, et possède un séminaire.

En outre, malgré les difficultés de l'histoire, l'héritage architectural de l'orthodoxie russe reste bien présent en Alaska: 38 églises sont considérées comme monuments historiques.

Des efforts sont en cours pour les rénover et en assurer ainsi la préservation: six églises ont pu être rénovées entre 1992 et 2001 grâce aux indemnités de 1988, et dix autres églises ont été désignées en mai 2002 pour être restaurées dans le cadre d'un programme d'ensemble mené par une nouvelle association intitulée ROSSIA (Russian Orthodox Sacred Sites in Alaska).

Le cimetière russe de Sitka, vieux de plus de deux siècles, a été vandalisé à plusieurs reprises par une bande de jeunes en septembre dernier.

Il a pu être remis en état grâce au travail de Bob Sam, un bénévole de 65 ans qui s'en occupe depuis 1986 car sa famille y est enterrée.

 

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11 février 2024 7 11 /02 /février /2024 20:30
Ne te laisse pas distraire

Mets les serpents dans une cruche et ferme-la hermétiquement.

Si tu entends leurs voix qui te crient : "Ouvre- nous nous voulons te parler!"

Dis-leur: "Nous discuterons plus tard, pour l'instant j'ai autre chose à faire, je dois prier le Christ mon Dieu ! "

Père Tikhon de Stavronikita

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10 février 2024 6 10 /02 /février /2024 20:30
Le peuple juif : un destin au-delà de l'improbable

Les tenants d’un Univers purement matériel aimeraient pouvoir disposer d’une histoire du monde et de l’humanité cohérente, rationnelle et débarrassée de tout prodige divin.

Cependant, le destin hors normes du peuple juif se révèle être un obstacle de taille à ce désir de rationalité, car il est une anomalie majeure, un « os » dans le cosmos matérialiste, une épine dans le pied des historiens.

Voici, en effet, un peuple, plutôt petit et démuni, qui a accaparé, souvent pour son plus grand malheur un grand nombre de superlatifs et dont le destin constitue un sérieux défi à toute tentative de rédaction d un récit rationnel de l'Histoire.

Et c’est pour cela qu’il nous intéresse.

Jugeons-en :
•    c’est probablement le seul peuple nous restant de l’Antiquité (c’est- à-dire qui ait aujourd’hui le même pays, la même langue et la même religion qu’à ses débuts) ;
•    le seul qui ait survécu à plusieurs exils et déportations, ainsi qu’à une entreprise unique d’extermination ;
•    le seul qui, chassé de sa terre, l’ait retrouvée dix-huit siècles plus tard ;
•    le seul aussi qui, ayant abandonné l’usage courant de sa langue, l’ait ressuscitée 2 500 ans après ;
•    un des rares pays, petit et dénué de richesses naturelles, longtemps contesté par des voisins le cernant de toutes parts et dont certains réclament même encore aujourd’hui froidement la disparition ;
•    l’un des rares pays dont la capitale, une ville également sans grand intérêt économique ou stratégique, soit le centre d’une des principales tensions géopolitiques internationales et un des déclencheurs possibles d’une future guerre mondiale ;
•    le peuple dont est sorti le livre le plus vendu au monde ;
•    le seul à être victime d’un racisme à l’envers ;
•    le seul à tenir dans l’histoire des idées et des sciences un rôle parfaitement disproportionné par rapport à son importance numérique réelle ;
•    le seul pays dont la moitié des citoyens continue à se prendre pour le peuple élu de Dieu et le berceau du Sauveur du Monde et qui, malgré de pareilles rêveries, figure quand même parmi les plus high-tech au monde ;
•    l'État qui, dans des guerres récentes, a suscité l’étonnement par des victoires militaires aussi inattendues et spectaculaires que celles de certains épisodes bibliques.

De tout temps, la destinée à part du peuple juif a suscité l’étonnement des intellectuels :

•    Biaise Pascal : « Ce peuple n’est pas seulement considérable par son antiquité, mais encore singulier en sa durée, qui a toujours continué depuis son origine jusqu’à maintenant. Car, au lieu que les peuples de Grèce et d’Italie, de Lacédémone, d’Athènes, de Rome et les autres qui sont venus si longtemps après, soient péris il y a si longtemps, ceux- ci subsistent toujours et malgré les entreprises de tant de puissants rois qui ont cent fois essayé de les faire périr, comme leurs historiens le témoignent, et comme il est aisé de le juger par l ordre naturel des choses pendant un si long espace d’années. Ils ont toujours été conservés néanmoins, et cette conservation a été prédite. Et, s éten¬dant depuis les premiers temps jusques aux derniers, leur histoire enferme dans sa durée celle de toutes nos histoires »

•    L’écrivain américain Mark Twain : « Les Égyptiens, les Babyloniens et les Perses se sont levés, ont rempli la planète de bruit et de splendeur, puis se sont évanouis comme un reve et ont disparu. De qui parle-t-on ? De super dynasties qui ont duré des millénaires ! Que reste-t-il d’eux ? Rien. Même la langue : on ne sait plus la parler. Les Grecs et les Romains ont suivi, ont fait grand bruit, et ne sont plus. D’autres peuples ont jailli et ont tenu haut le flambeau pendant un certain temps ; puis la flamme s’est éteinte et à présent, ils sont dans la pénombre, ou ont disparu. Le Juif les a tous vus, les a tous vaincus. Il est aujourd’hui ce qu’il a toujours été, sans manifestation de décadence, sans infirmité de vieillesse, sans affaiblissement, sans ralentissement de ses énergies, sans émoussement de son intellect alerte et agressif. Toutes choses sont mortelles, sauf le Juif ; toutes les autres forces passent, il demeure. Quel est donc le secret de son immortalité? »

L’historien britannique Arnold Toynbee : « Tout au long de leur histoire, les Juifs demeurent un peuple à part, le même aujourd’hui qu’hier, plusieurs siècles après que les Phéniciens et les Philistins eurent perdu leur propre identité. Leurs voisins les Syriens ont été passés au creuset et ont réapparu, telle une nouvelle monnaie, frap¬pée de nouvelles effigies ou inscriptions. Mais Israël a gardé son caractère intrinsèque, contrairement aux nations qui ont succombé à cette sorte d’alchimie que pratique l’Histoire par les migrations et l’universalisation. »

Plusieurs grands auteurs ont exprimé leur étonnement concernant la pérennité du peuple juif à travers les siècles :

•    Jean-Jacques Rousseau : « Un spectacle étonnant et vraiment unique est de voir un peuple expatrié, n’ayant plus ni lieu ni terre depuis près de deux mille ans [...] dispersé sur la terre, asservi, persécuté, méprisé de toutes les nations, conserver pourtant ses coutumes, ses lois, ses mœurs, son amour patriotique... Les lois de Solon, deNuma, de Lycurgue sont mortes, celles de Moïse, bien plus antiques, vivent toujours. Athènes, Sparte, Rome ont péri et n’ont plus laissé d enfants sur la terre. Sion - Jérusalem - détruite n’a pas perdu les siens, ils se conservent, ils se multiplient, s’étendent par tout le monde et se reconnaissent toujours, ils se mêlent chez tous les peuples et ne s’y confondent jamais ; ils n’ont plus de chef et sont toujours un peuple, ils n’ont plus de patrie et sont toujours citoyens »
•    Léon Tolstoï : « Qu’est-ce qu’un Juif ? La question n est pas aussi surprenante quelle le pourrait paraître à première vue. Examinons quelle est cette sorte de créature que tous les dirigeants et toutes les nations du monde ont avilie, broyée, expulsée et détruite [...] et qui, en dépit de leur furie, a duré. Qu’est-il donc, ce Juif, que n’ont jamais réussi à séduire toutes les séductions, les oppresseurs et persécuteurs qui n’avaient d’autre but que de le faire renier sa religion et renier la foi de ses ancêtres ? Le Juif, ce symbole de l’éternité, celui qu’on n’a jamais réussi à détruire, ni les bains de sang, ni les tortures, ni le feu, ni l’inquisition n’ont pu l’annihiler, celui qui a conservé pendant si longtemps le message prophétique et l’a transmis à toute l’humanité. Un tel peuple ne pourra jamais disparaître. Le Juif est éternel, il est la manifestation de l’Éternel.»

Dieu - La science - Les preuves - L'aube d'une révolution - Grand Format
Michel-Yves Bolloré, Olivier Bonnassies

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